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21 décembre 2020
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Un coin à soi: Ludovic Mazzier, Rémy Peeters et Jonathan Delsaux

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Un coin à soi - © Sophie Muller

L’univers fascinant des abeilles

Rédaction et photographie : Sophie Muller

Saviez-vous que des abeilles peuvent jouer un rôle dans la thérapie assistée par l’animal ? Nous ne le savions pas non plus, jusqu’au moment où nous avons rencontré  Ludovic Mazzier, Rémy Peeters et Jonathan Delsaux. Ils ont tous eu une formation d’apiculteur et ont reçu l’opportunité de développer leur projet au sein du centre psychiatrique Saint-Martin à Dave. Approches les a rencontrés cet été et a eu un entretien agréable sur des ruches, l’estime de soi et trouver du repos chez les abeilles.

Nous accédons au domaine des apiculteurs et nous sommes immédiatement curieux de savoir comme le projet a vu le jour. Ludociv Mazzier prend la parole et nous raconte quelle est la source de cette initiative. « Ce projet a germé il y a quelques années », évoque Ludovic. « Il peut apporter une approche différente de la psychiatrie et semble être en ligne directe dans la thérapie assistée par l’animal. »

Projet d’apiculture

« A l’époque, nous étions 3 membres du personnel (Olivier Demaret, Ecatarina Voicu et moi-même) d’une même unité de soins (Les Trieux) à avoir bénéficié d’une formation en apiculture. Cette activité est très vite devenue une passion que nous avons eu envie de faire partager avec les résidents grâce au soutien de la Direction. » Lors de la restructuration de l’hôpital et la création de nouvelles unités destinées à la prise en charge d’une jeune patientèle, ils ont été affectés dans des unités de soins différentes. « C’était l’occasion de développer le projet d’apiculture dans nos services respectifs. » A l’heure actuelle, le projet apiculture est guidé par Ludovic Mazzier, éducateur à l’Athanor, Rémy Peeters, éducateur dans les MSP, et Jonathan Delsaux, infirmier à Galileo.

« Afin de favoriser les interactions avec nos patients novices, nous avons choisi de travailler avec la race d’abeilles « Buckfast », réputée pour sa douceur et sa productivité »

Espace vert

 Comment faut-il voir précisément le travail d’un apiculteur dans le contexte d’un centre psychiatrique ? « Au printemps, avec la collaboration des jeunes de l’Athanor, nous avons construit un abri pour y installer 4 ruches. Celui-ci est implanté dans un magnifique espace vert donnant sur la vallée mosane à proximité de l’école Escale. Quatre essaims composés respectivement de quelques milliers d’abeilles sont arrivés en mai 2020. Afin de favoriser les interactions avec nos patients novices, nous avons choisi de travailler avec la race d’abeilles « Buckfast », réputée pour sa douceur et sa productivité.

50.000

Une colonie d’abeilles se compose d’une reine, d’ouvrières et de faux-bourdons (ces derniers sont présents uniquement en été). Tout ce monde cohabite dans la ruche, généralement une boîte en bois formée de 10 cadres sur lesquelles se fixent les abeilles, continue Ludovic avec passion. « On peut compter jusqu’à 50.000 abeilles par ruche ! Contrairement aux guêpes et aux frelons, une colonie d’abeilles en bonne santé survit d’année en année dans sa ruche. Elles restent serrées les unes aux autres en période de repos hivernal. Nous avons déjà récolté 50 kilos de miel d’été. » L’environnement des ruches est donc primordial pour développer un tel projet, remarquons-nous. « Plus que le froid, les abeilles craignent surtout l’humidité, confirme Ludovic. « Pour leur confort et celui des apiculteurs, l’installation de l’abri pour les ruches est vivement recommandée. L’abeille vit en osmose absolue avec son environnement, le cycle de développement de la colonie se calant sur le climat ainsi que sur les ressources alimentaires qui sont le nectar et le pollen trouvés dans les fleurs. » Nous aimerions savoir quelles choses ont lieu à côté de la récolte du miel… «  C’est généralement avec la venue du printemps et des températures clémentes que l’apiculteur se met au travail. La récolte du miel s’effectue principalement entre mai et juillet. Néanmoins durant l’année, en fonction des saisons, divers travaux dans et autour de la ruche doivent s’effectuer tels le nettoyage, le nourrissage des abeilles, la préparation des cadres, des hausses, l’installation d’un abreuvoir, le contrôle de la qualité des colonies, le remplacement des reines défaillantes.

« L’entretien d’une ruche donne la possibilité de se sentir responsable de la bonne conduite d’une colonie et donc d’un être vivant »

Responsabilité

Nous savons entre-temps tout sur les abeilles et le travail des apiculteurs. Quelles sont maintenant les attentes envers les patients ? « Il est demandé aux participants durant les visites d’être calmes, de poser des gestes précis, de savoir observer, d’être concentrés et appliqués. Pour ceux qui ne souhaitent pas être en contact direct avec les abeilles, ils peuvent toujours participer au projet à travers l’entretien des ruches, la préparation des cadres, le conditionnement du miel, l’étiquetage des pots et la création de bougies. » Et comment pouvons-nous qualifier les avantages d’un tel projet ?  « Les bienfaits se trouvent tout d’abord dans la possibilité qui est donnée aux résidents de découvrir un univers fascinant et d’enrichir leurs connaissances. Ensuite, l’entretien d’une ruche donne la possibilité de se sentir responsable de la bonne conduite d’une colonie et donc d’un être vivant. Cela permet également d’augmenter l’estime de soi, d’être fier de ce qu’on réalise, voire de diminuer certains symptômes liés au mal être, à la maladie » , explique Ludovic avec satisfaction.

« La rencontre d’une ruche ne laisse personne indifférente. A la crainte du début, nous nous laissons vite aller à la beauté qui se joue sous nos yeux »

Equilibre fragile

Nous avons déjà pu observer le phénomène un peu magique qu’induit l’approche d’une ruche. Concentré sur ce qui se passe, de plus en plus calme et détendu, il est possible de s’éloigner l’espace d’un instant des problèmes du quotidien. Nous nous recentrons sur nous-même et une certaine quiétude nous enveloppe. « La rencontre d’une ruche ne laisse personne indifférente. A la crainte du début, nous nous laissons vite aller à la beauté qui se joue sous nos yeux. Le fonctionnement d’une ruche, son organisation parfaite en lien avec la nature en fait un très bon support afin de nous sensibiliser à la richesse de notre environnement et à cet équilibre fragile. »

Un coin à soi - © Sophie Muller
Un coin à soi - © Sophie Muller
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