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12 avril 2019
annelies
Soins de santé mentale, Travailler chez nous
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Un coin à soi – Bénédicte Verbist

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Bénédicte Verbist - © Jérôme Cambier

Au taquet à Siloé

 

Bénédicte travaille dans un lieu stratégique du C.P. Saint-Bernard : la boutique de l’Espace Siloé de la MSP Bois de la Fontaine ou communément appelé chez nous ‘cantine’. Lorsqu’Approches a rencontré Bénédicte à la boutique de Siloé pour lui proposer de participer à cette rubrique, la patience était de mise. En effet, elle était sans cesse sollicitée par des patients ou des résidents pour l’achat de l’une ou l’autre chose. Et cela arrête pas. Et c’est sans compter les moments de plus forte affluence quand les patients bénéficient de leur demi-heure de sortie.

Rédaction: Bénédicte Verbist & Geneviève Vandenhoute, photographie: Jérôme Cambier

 

Bénédicte est diplômée en restauration. Elle a commencé à travailler dès l’âge de treize ans comme apprentie, non pas par choix mais par obligation parentale. Elle a ainsi travaillé dix-huit ans dans l’hôtellerie. Vers l’âge de trente ans, elle a décidé d’arrêter ce métier très difficile et très rigoureux. Après avoir quitté Chimay pour Bruges (son mari étant un marin militaire), elle est arrivée à Charleroi pour se rapprocher de la famille. Il y a 8 ans, son CV est transmis à M. Canivet, le responsable de l’entretien ménager, par le biais de deux personnes qui y travaillaient depuis des années, Rosetta et Louisa.

Harry Potter

 Bénédicte a commencé comme technicienne de surface pendant plus de sept ans, jusqu’au jour où sa collègue, Brigitte, qui travaillait au magasin de l’Espace Siloé, a dû arrêter momentanément le travail pour des raisons de santé. « Comme j’avais postulé pour cette place auparavant, M. Canivet a pensé à moi pour remplacer Brigitte le temps de son arrêt maladie. J’ai ainsi fait la connaissance de ma collègue Christine et petit à petit, pendant un an, elle m’a aidée avec Brigitte pour remplacer cette dernière au moment venu. Maintenant qu’elle est à la retraite, j’ai pris sa place. Je suis heureuse d’avoir enfin un travail qui me plaît. Ma fille a d’ailleurs pris l’habitude de dire que j’étais vendeuse de bonbons dans un hôpital psychiatrique, un peu comme la mamie qui vend les chocogrenouilles à bord du train du Poudlard Express dans Harry Potter, mais pour les patients et les résidents du CP Saint-Bernard. Tous les jours, je vois une multitude de personnes avec lesquelles je peux discuter lorsque j’ai le temps. »

Petites amourettes

L’Espace Siloé est un lieu qui permet à tout un chacun de boire une boisson chaude ou froide, de se restaurer de sandwiches, de grignoter quelques friandises, de lire le journal. Aussi bien des membres du personnel que des patients, des résidents et leurs familles s’y retrouvent. Une TV grand écran est accessible et permet de voir des événements sportifs, de suivre des émissions, feuilletons ou vidéo-clips. A l’extérieur, une pergola est aménagée avec tables et chaises pour fumeurs (on ne fume pas à l’intérieur) et non-fumeurs. Les résidents viennent pour se poser, y rencontrer d’autres résidents, parler et parfois de petites amourettes naissent…

Le Siloé est aussi un endroit où se passe une multitude de choses, comme des fêtes, la brocante. « L’année passée, lors de la Coupe du Monde, lorsque la Belgique a joué contre le Panama, on a organisé la diffusion du match des Diables Rouges. Il était rempli de spectateurs hauts en couleurs qui ont passé un agréable moment grâce au personnel soignant qui s’est démené pour apporter ce petit plus aux résidents. C’est aussi ça le Siloé. »

Tensions

 Le matin, Bénédicte arrive vers 8h30. « J’aime bien être là plus tôt pour pouvoir préparer ma ‘mise en place’. Je suis une personne très organisée, j’aime l’ordre et je veux que tout se passe bien.

À 9h30, j’ouvre la porte et déjà, il y a une file de gens pressés de venir chercher une boisson ou une friandise… et cela n’arrête pas jusqu’à midi. De 12h à 13h, je mange et je profite de mon temps de pause pour remplir les frigos et recharger les stocks de cigarettes ou autres. Je remets de l’ordre et prends de l’avance pour le lendemain afin que ma collègue n’ait pas de travail en plus à effectuer. À 13h, je rouvre le Siloé et il y a de nouveau une file d’attente. Je peux servir jusqu’à 160 cafés par jour avec une petit machine qui ne peut servir qu’une tasse à la fois… Ce n’est pas toujours évident car certains patients ne disposent que d’une demi-heure pour être servis et retourner dans leur Unité de Soins. De plus, s’ils rentrent en retard, il y aura des conséquences pour eux. Et, de temps en temps, cela crée de légères tensions : les gens sont pressés, impatients, inquiets et nous essayons de gérer au mieux.

Larmes

 À 15h45, c’est la fermeture du Siloé mais il nous faut achever de ranger les chaises, nettoyer les tables, remettre le tout en place pour le lendemain sans oublier le comptage de la caisse.

Le Siloé est ouvert 365 jours par an. « Pour le permettre, nous sommes plusieurs à y travailler, il ne faut pas les oublier non plus. Je suis heureuse de travailler au Siloé, j’y vois plein de personnes, de passage ou non. Avec certains résidents, des liens se créent, tout en restant vigilante, bien sûr, et ce n’est facile car, avec le temps, on a parfois tendance à oublier où on travaille, et donc parfois, malheureusement, un détail nous ramène à l’ordre. Ma vie au Siloé est riche en événements, chaque jour apporte son lot de bons ou moins bons moments, mais je suis heureuse d’y travailler.Par exemple, le vendredi 25 janvier, nous avons perdu un membre du personnel de Saint-Bernard, un psychologue, fort apprécié des résidents. Beaucoup sont venus en discuter avec moi les larmes aux yeux. Tous étaient choqués par ce triste événement. »

Qui est Bénédicte Verbist ?

  • Bénédicte vient de Chimay.
  • Elle est maman d’une jeune fille de 19 ans qui se prénomme Maylee.
  • Elle adore la musique classique et les spectacles comme par exemple Carmina Burana ou les contes d’Hoffmann, Riverdance.
Bénédicte Verbist - © Jérôme Cambier
Bénédicte Verbist - © Jérôme Cambier
Bénédicte Verbist - © Jérôme Cambier
Bénédicte Verbist - © Jérôme Cambier
Bénédicte Verbist - © Jérôme Cambier
Bénédicte Verbist - © Jérôme Cambier

 

 

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